J’ai mentionné dans un article précédent l’été dernier l’émergence de nouveaux récits et tentions au sein de la culture Findhornienne depuis le traumatisme de l’incendie du Centre collectif ( Voir le post 2022: « Ombres et résilience de Findhorn »). Ayant pris mes distances avec certaines croyances fondatrices du lieu, j’observe à nouveau tout cela, avec un regard apaisé, une plus grande distance et une confiance en moi renforcée par l’expérience. J’apprécie les contacts humains, les échanges, les partages, et la générosité de l’accueil. Pour moi, ce capital humain est le vrai Miracle de Findhorn. La beauté et la radiance de l’Ecopark sont les fruits de la richesse créative portée par des centaines d’hommes et de femmes qui se sont installés ici, pour quelques mois, quelques années, ou qui ont choisi d’y vivre. Dans le jardin des origines, tables accueillantes, foyer, rires et chansons ont laissé place au silence. Désarroi, doute et vide.. Comme une brèche en plein coeur : qui peut prédire les fruits des cendres ? Près de l’arbre témoin, Entre jonquilles et galets peints, s’ouvre un espace nouveau et libre. Guides, anges, esprits, devas : le chant des sirènes murmure toujours derrière le voile. Dans la matière incarnés, cœurs et mains s’activent, se connectent, osent et créent ! Vertige du changement, responsabilités. Trajectoires humaines éphémères et pourtant si puissantes…. Et si c’était là le vrai miracle ? PS : J’avais peint moi-même ce galet de la Spirale à l’automne dernier. Clin d’œil à tou.te.s ceux et celles qui sont en train de vivre le processus de Métabolisation :) Pas facile de porter et de vivre cette certitude radicalement libératrice au pays des Anges et des Guides New Age…
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Un Oiseau Bleu au printempsCette fois, j'ai choisi de retourner en Ecosse pour savourer le printemps. ArchivesCatégories |