Parmis toutes nos balades de découvertes de l’Ecosse, James et moi avons choisi de visiter la région centrale de Lochs, et l’incontournable Loch Ness. Taaaa daaam ! Nessy nous voici ! En réalité, je vais tout de suite vous dire : il n’y a pas grand chose à voir. La magie des lieux tient surtout à la légende (parc d’attraction pour enfants, petits « monstres du Loch Ness » en plastiques dans toutes les boutiques..). C’est simplement un très beau lac d’eau douce, avec une fosse centrale de plus de 270m de fond, qui serpente (!) entre les collines sur près de 40 km avec une vue dégagée et des paysages évocateurs… Sur ses berges se dressent les ruines du chateau d’Urquhart, archétype total de la carte postale écossaise ! Je savoure ce quart d’heure hautement touristique…. C’est magnifique et le nous avons même des éclairs de ciel bleu. Je suis étonnée de voir que mes gargouillis du ventre réagissent fortement, comme enchantés par le lieu (alors que bon, franchement, c’est juste une ruine pour les touristes…). PS : des Bluebells se sont cachées dans la galerie de photos ci-dessous…sauras-tu les retrouver? Le camping local est parfait , et nous explorons les environs avec de nouvelles balades au coeurs des plus anciennes forêts primaires d’Ecosse, dites «forêts calédoniennes ». Cet écosystème précieux fait l’objet de soins et d’études de plus en plus poussées. Nous visitons également le centre « Trees for Life » de Dundreggan, que je trouve passionnant et visionnaire. Cette fondation créée par un findhornien il y a plus de 20 ans, est aujourd’hui financée par des projets européens, en réseau avec les pays de l’Est pour de nombreux projets d’observations et d’expérience autour du concept de « ré-ensauvagement ». Là où certains pays ont tenté directement la réintroduction d’espèces disparues sans l’écosystème adéquat, Dundreggan fait le pari que la régénération du maillage des écosystèmes est le terreau nécessaire et premier à toute démarche de réintroduction. La communication grand public et scientifique font partie des leurs priorité pour redonner toute sa place à l’écosystème « calédonnien » dans les imaginaires et l’attachement national. Un projet à suivre… Le lendemain, une nous partons pour belle randonnée de 12 miles autour de la vallée glacière (Glenn) du Loch Affric. Le paysage alterne entre forêts calédoniennes, grands pins tordues par le vent, dignes de paysages japonais ( ou des arbres de la savane ?), et des zones de marécages et landes de bruyères. Le ciel reste malheureusement gris et humide.
Le trajet nous permet de longer une impressionnante propriété de chasse privée (appartenant à un Lord? Un millionaire américain ?). Un véritable « chateau en Ecosse » se dresse sur une rive du Loch Affric, avec ponton, barques de pêches, petites maisons vitrées entre pelouse de catalogue et plage de sable blanc.. le tout avec la meilleur vue possible dans un domaine immense cloturé de 3m infranchissables. James m’explique que de tels domaines sont courants ici, quasiment au milieu des parcs nationaux, avec une véritable économie du tourisme de chasse, souvent associé aux golfs. L’Ecosse n’ayant pas de prédateurs carnivores pour ses cervidés ( ni loups, ni lynx par ex…), la chasse et les clotures restent le seul moyen de réguler une population croissante de chevreuils et cerfs qui freine toute reforestation possible. Oui, c’est complexe. Nous échappons de peu à la pluie, et nous rentrons à Findhorn, ravis de ces 2 jours d’excursion et confiants dans notre matériel pour la grande aventure des Orcades !!! A suivre…
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Un Oiseau Bleu au printempsCette fois, j'ai choisi de retourner en Ecosse pour savourer le printemps. ArchivesCatégories |